C’était soit le physicien lauréat du prix Nobel Niels Bohr, soit le célèbre receveur des New York Yankees, Yogi Berra (ou très probablement aucun des deux), qui a inventé la phrase : « Les prédictions sont difficiles à faire, surtout en ce qui concerne l’avenir. » Néanmoins, pour la cinquième année consécutive, l’équipe de Future Perfect va tenter de prévoir au mieux les événements majeurs qui auront lieu ou non en 2024. Donald Trump reviendra-t-il à la Maison Blanche ? OpenAI sortira-t-il ChatGPT-5 ? Les ventes d’antibiotiques pour les animaux d’élevage augmenteront-elles ? L’inflation continuera-t-elle de se modérer ? Oppenheimer remportera-t-il le prix du Meilleur Film ? (Bohr voterait pour lui, s’il était membre de l’Académie et s’il était encore en vie). Mais nous ne faisons pas que des prédictions aveugles. Conformément aux bonnes pratiques des prévisionnistes, nous attachons des probabilités à chacune de nos prédictions. Faites attention aux probabilités ! 80 %, voire 90 %, ne signifie pas que nous sommes certains qu’un événement se produira certainement. (Si c’était le cas, nous dirions 100 %). Cela signifie plutôt que si nous faisions cinq ou dix prédictions, nous nous attendrions à ce que quatre ou neuf d’entre elles se réalisent, respectivement. Et comme chaque année, nous suivrons nos performances en 2024 et vous les communiquerons. (Vous pouvez consulter nos résultats pour 2023 ici.) – Bryan Walsh Prédire une course présidentielle un an à l’avance est difficile. Comme l’ont souligné les politologues Robert Erikson et Christopher Wlezien, « les sondages en début d’année électorale n’ont pratiquement aucun pouvoir prédictif » lorsqu’il s’agit de prédire les élections présidentielles. Les gens réagissent encore à l’état de l’économie l’année de l’élection et aux nouvelles informations qu’ils apprennent sur les candidats au fur et à mesure de la progression des campagnes.
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