Les États-Unis obligent la société chinoise YMTC à lever des fonds supplémentaires en raison de sanctions, alors que les parlementaires continuent de demander des mesures plus sévères contre Pékin, y compris des restrictions sur l’architecture d’instruction RISC-V. Les guerres des puces continuent de faire rage, et il est rapporté que YMTC (Yangtze Memory Technologies Co), le plus grand fabricant de puces mémoire de Chine, a dû faire appel à de nouveaux financements après avoir épuisé ses réserves de trésorerie dans ses efforts pour s’adapter aux sanctions imposées par Washington. Selon le Financial Times, YMTC a déjà utilisé les 7 milliards de dollars de capital reçus de ses actionnaires au cours du premier trimestre de cette année, y compris du Fonds d’investissement pour l’industrie des circuits intégrés de Chine, entièrement détenu par l’État. Cet argent a été utilisé pour remplacer du matériel et développer de nouveaux composants et outils de fabrication de puces, après que la société a été placée sur les listes noires américaines l’an dernier, ce qui lui a interdit d’acheter du matériel de conception et de fabrication de puces fabriqué aux États-Unis. Selon des sources proches du dossier, ce nouveau financement représente des «milliards de dollars», mais aucun montant précis n’a été confirmé.
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