L’ONU a embauché une entreprise d’IA pour démêler la crise israélo-palestinienne.

L’entraînement des modèles d’intelligence artificielle ne consiste généralement pas à faire face à un soldat armé qui vous pointe une arme et hurle à votre conducteur de sortir de la voiture. Mais le système que F. LeRon Shults et Justin Lane, cofondateurs de CulturePulse, développent pour l’ONU n’est pas un modèle d’IA typique. « J’ai été arrêté par les [militaires israéliens], par un type qui tenait [un fusil militaire] parce que nous avions un chauffeur de taxi palestinien qui est passé devant une ligne qu’il n’était pas censé traverser », raconte Shults à WIRED. « Donc c’était une aventure ». Shults et Lane étaient en Cisjordanie en septembre, quelques semaines avant l’attaque d’Hamas contre Israël le 7 octobre, déclenchant ce qui est devenu l’une des périodes de violence les plus graves de la région en au moins 50 ans. Shults et Lane – tous deux américains, basés en Europe maintenant – étaient sur place dans le cadre d’un contrat qu’ils ont signé avec l’ONU en août pour développer un modèle d’IA novateur qu’ils espèrent pourra aider à analyser les solutions au conflit israélo-palestinien. Shults et Lane sont conscients que prétendre que l’IA pourrait « résoudre la crise » entre Israéliens et Palestiniens risque de susciter beaucoup de scepticisme voire de l’hostilité, d’autant plus que les scènes horribles provenant de Gaza sont quotidiennes. Ils sont donc rapidement parvenus à dissiper le fait qu’ils cherchent à le faire.

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