Des décennies après leur « rupture », Carmack et Romero, de Doom, repassent en revue leur légende.

Pour les gamers d’une certaine génération, la rupture des deux co-créateurs de Doom, John Carmack et John Romero, est un moment culturel aussi important que la séparation des Beatles. A l’approche du 30ème anniversaire de la sortie originale de Doom, le mois prochain, les deux anciens associés ont annoncé leurs plans de se réunir pour une discussion en direct retransmise sur internet, durant laquelle ils reviendront sur leur célèbre création. La réconciliation des deux Johns peut sembler être une enterrement de première importance pour ceux qui ont suivi leur histoire au fil des décennies. Mais les deux hommes affirment que les rapports de leur brouille ont été largement exagérés au fil des ans. Beaucoup a été dit des tensions qui se sont développées entre Carmack et Romero, qui n’avaient que leurs jeunes années quand le succès phénoménal des deux premiers Doom les a propulsés au rang de développeurs de jeux vidéo pour ordinateur. Comme l’explique David Kushner dans son ouvrage sur l’histoire de Doom, intitulé Masters of Doom, les premières fissures dans la relation des deux Johns ont commencé à apparaître pendant le développement de Quake. A cette époque, Carmack avait créé un programme de suivi des temps qui, selon lui, montrait de manière définitive que Romero n’était pas à la hauteur de ses responsabilités de travail. (Mise à jour : Romero conteste cette version des faits dans son récent livre-mémoire, affirmant que l’histoire du suivi des temps s’est en réalité déroulée chez Cygnus Studios. « Carmack n’a jamais programmé quoi que ce soit sur mon ordinateur, chose que j’ai confirmée avec lui, ni ne m’a fourni de liste de mes heures de travail, écrit Romero. Il m’a simplement accusé de ne pas être entièrement concentré sur Quake. »)

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