Le monde est engagé dans une course pour la domination en matière d’intelligence artificielle, mais aujourd’hui, quelques-uns d’entre eux ont semblé s’unir pour dire qu’ils préféreraient collaborer pour atténuer les risques. S’exprimant lors du Sommet de la sécurité en intelligence artificielle de Bletchley Park, en Angleterre, la ministre britannique de la technologie, Michelle Donelan, a annoncé un nouveau document de politique appelé la Déclaration de Bletchley, qui vise à parvenir à un consensus mondial sur la manière de gérer les risques que l’intelligence artificielle pose aujourd’hui et dans le futur à mesure qu’elle se développe. Elle a également déclaré que le sommet allait devenir un événement régulier et périodique : une autre réunion est prévue en Corée dans six mois, a-t-elle dit, et une autre en France six mois après. Comme pour le ton de la conférence elle-même, le document publié aujourd’hui est relativement de haut niveau. «Pour réaliser cela, nous affirmons que, pour le bien de tous, l’intelligence artificielle doit être conçue, développée, déployée et utilisée de manière sûre, de manière à être centrée sur l’être humain, digne de confiance et responsable», note le document. Il attire également l’attention sur le type de grands modèles de langage développés par des entreprises comme OpenAI, Meta et Google et sur les menaces spécifiques qu’ils pourraient représenter en cas de mauvaise utilisation. «Des risques particuliers se présentent à la «frontière» de l’intelligence artificielle, entendue comme étant celles des modèles d’intelligence artificielle généralistes hautement capables, y compris les modèles de base, capables d’effectuer une large gamme de tâches, ainsi que les AI spécifiques étroits pertinents capables de présenter des capacités susceptibles de causer des dommages, qui correspondent ou dépassent les capacités présentes dans les modèles les plus avancés d’aujourd’hui », a-t-il noté.
« Les livres de Penguin Random House disent maintenant explicitement ‘non’ à la formation IA »
‘Écrit par Emma Roth, dont le portfolio couvre aussi bien les percées technologiques grand public, les dynamiques de l’industrie du