L’ancien pilote de ligne veut 1,75 million de dollars de dommages et intérêts à Boeing en raison de turbulences émotionnelles.

Un ancien employé de Boeing a déposé une requête en dommages-intérêts contre l’énorme société aérospatiale, réclamant une indemnisation de 1,75 million de dollars pour le trouble émotionnel subi après avoir été victime de représailles à cause de sa critique du «comportement ciblé» envers les travailleurs âgés. Paul Bernal affirme que, vers la fin de sa longue carrière chez Boeing, il a subi ce qu’il a décrit comme un «trouble émotionnel courant» en raison des prétendues représailles. Dans un mémorandum du 17 novembre [PDF], une longue liste de symptômes ont été documentés, y compris l’anxiété, l’humiliation, la dépression et la perte de la joie de vivre. La nature du «trouble émotionnel courant» signifie que seuls le témoignage de Bernal et celui d’autres témoins non experts sont requis. Dans un procès devant jury qui s’est terminé plus tôt ce mois-ci, Bernal poursuivait Boeing en affirmant qu’il avait violé la disposition de représailles de la loi de l’État de Washington en lui faisant subir un environnement de travail hostile et en le rétrogradant. Le traitement présumé des employés âgés par Boeing est à l’origine de sa souffrance, selon une requête en dommages-intérêts [PDF] amendée déposée par Bernal et Jack Coe en mars. Dans la requête, Bernal a affirmé avoir subi un mauvais traitement de la part d’un nouveau gestionnaire qui a favorisé «un environnement de travail hostile pour les employés les plus âgés de la BIPLC [Boeing Intellectual Property Licensing Company]».