Dr. Michelle Wong apporte la science de soins de la peau à de nouveaux publics.

Si vous abordez n’importe quelle personne de science relativement en ligne et intéressée par les soins de la peau, la discussion tournera presque inévitablement autour du blogue de beauté scientifique de Lab Muffin. C’est parce que, pour beaucoup de gens, sa créatrice, la Dre Michelle Wong, est devenue l’incarnation et la voix de la beauté scientifique. De la déconstruction de la désinformation sur la beauté scientifique à la conviction, à elle seule, de milliers de personnes qu’il faut appliquer un écran solaire tous les jours pour protéger sa peau, son influence en tant que communicatrice scientifique est énorme. Ce que fait la Dre Wong est extrêmement important. Elle est titulaire d’un doctorat en chimie et est une communicatrice scientifique professionnelle, active sur les principaux réseaux sociaux. Elle a déchiffré le code de la communication avec les gens en ce qui a trait à la beauté. Elle corrige les désinformations, utilise sa formation en chimie pour recommander des produits, décompose les études et discute de l’efficacité des ingrédients spécifiques, le tout en maîtrisant parfaitement les rouages des médias sociaux. En mettant l’accent sur la Dre Wong (qui compte plus d’un million de followers sur ses comptes Instagram, Tiktok, Twitter, Facebook et YouTube, sans compter les nombreuses personnes qui lisent son blogue), on se pose une question simple : pourquoi est-il si difficile de trouver des renseignements bien détaillés et concrets sur la science qui se cache derrière les produits de beauté? «Quand les choses sont davantage axées sur les femmes, les gens ont tendance à penser que c’est plus futile et à moins y prêter attention», explique la Dre Wong dans une entrevue avec WIRED. «Une partie de cela tient au fait que les femmes n’accordent pas d’importance à la science.» Mais ce n’est pas tout. L’industrie de la beauté fait face à des défis uniques en ce qui a trait à l’accessibilité des données scientifiques. «L’industrie cosmétique a toujours été un jardin clos», explique la Dre Wong. «La plupart des recherches en matière de beauté ne font jamais l’objet d’une évaluation par les pairs. Ce sont toutes des données internes à l’industrie.»

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