Au début de cette année, le Premier ministre a lancé le plan du gouvernement britannique visant à consolider la place du pays en tant que « superpuissance de la science et de la technologie d’ici 2030 ». Cependant, selon un des plus hauts fonctionnaires de l’administration publique du gouvernement, le secteur public et les dernières technologies font aussi bien mélange que l’huile et l’eau. Parlant devant la commission des affaires intérieures de la Chambre des communes la semaine dernière, Sir Matthew Rycroft, secrétaire permanent au ministère de l’Intérieur, a répondu à une question sur la possibilité d’apprendre des leçons du désastreux upgrade du réseau de voix et de données pour les services d’urgence bleus. Le ESN pourrait être jusqu’à 12 ans en retard et son budget prévu a plus que doublé, passant à 11 milliards de livres sterling (13,92 milliards de dollars). Mais ceux qui s’inquiètent du gaspillage pourraient être rassurés de savoir qu’au moins un savoir collectif a été acquis par le service public en cours de route. Sir Matthew a médité que la chose « pour moi personnellement, c’est que la pointe de la technologie n’est pas toujours le meilleur endroit pour être, si vous êtes un gouvernement – pas toujours, bien que parfois ce devrait être ».
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