Dr. Sabrina Gonzalez Pasterski changera la façon dont vous pensez à l’espace.

L’univers est une hologramme. En tout cas, c’est une des idées centrales de l’holographie céleste, dont s’occupe le Dr Sabrina Gonzalez Pasterski. Elle est fondatrice et principale investigatrice de l’Initiative d’holographie céleste au Perimeter Institute. Oui, vous avez bien lu : l’univers pourrait effectivement être une hologramme. L’holographie céleste explore l’idée que notre perception de la réalité est projetée à partir d’une sorte d’enveloppe autour de l’univers. C’est une façon utile de concevoir l’univers en ce qui concerne la physique théorique. « Vous voulez un cadre qui puisse décrire à la fois les collisions au CERN et les ondes gravitationnelles », explique le Dr Pasterski. L’holographie céleste permet aux physiciens de concilier la mécanique quantique avec la relativité générale, et elle trouve son origine dans la physique quantique des trous noirs. C’est une idée complexe, pour le moins, mais voici ce qui est important à ce sujet : l’holographie céleste est une façon plus large de discuter et de penser à l’univers, à travers les différents domaines et perspectives. « C’est une tentative d’appliquer des insights de la théorie des cordes et de l’information des trous noirs à des preuves du monde réel », explique le Dr Pasterski. Le Dr Pasterski a fondé l’Initiative d’holographie céleste car il est important de pouvoir rassembler différents domaines sous un même grand parapluie. « Vous avez ces beaux cadres que vous souhaiteriez pouvoir simplifier en un seul cadre cohérent », dit-elle. « Et le Graal est un peu d’essayer de comprendre une théorie de la gravité quantique – c’est essentiellement rendre ce savoir canon plus condensé. »

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