Deux projets de loi concurrents visant à renouveler les pouvoirs d’espionnage de la section 702 du FISA ont été adoptés cette semaine par les commissions de la Chambre des représentants, préparant ainsi le Congrès à une bataille sur la surveillance sans mandat avant que la loi ne expire en début d’année. En jeu, la capacité des forces de l’ordre américaines à surveiller les communications des citoyens américains et des résidents étrangers sans mandat. Naturellement, les forces de l’ordre ne sont pas disposées à renoncer à ces pouvoirs. Mercredi, la commission de la Chambre judiciaire a approuvé le projet de loi Protect Liberty and End Warrantless Surveillance (HR 6570) par 35 voix contre 2. Le projet de loi bipartite renouvelle la section 702 du Foreign Intelligence Surveillance Act (FISA) pour trois ans avec des réformes, notamment l’obligation pour tous les services de renseignement américains d’obtenir un mandat avant de procéder à une requête concernant un citoyen américain. La section 702 du FISA est censée être utilisée par le FBI pour analyser les communications électroniques étrangères provenant de personnes se trouvant à l’extérieur des États-Unis afin de prévenir les attaques terroristes ou d’autres menaces graves pour la sécurité nationale. Mais si ces étrangers communiquent avec des personnes se trouvant aux États-Unis ou à leur propos, alors ces e-mails, appels téléphoniques et messages textes peuvent également être interceptés. De plus, il a été ouvertement abusé par le FBI pour espionner les manifestants américains et un sénateur américain non identifié, ainsi que d’autres élus.
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‘Écrit par Emma Roth, dont le portfolio couvre aussi bien les percées technologiques grand public, les dynamiques de l’industrie du