Les avocats d’Elon Musk essayent encore de faire sortir le plus riche homme du monde de son décret de consentement avec la SEC, en faisant appel à la Cour suprême des États-Unis. Dans une requête déposée hier [PDF], l’équipe juridique de Musk répète les mêmes arguments généraux qu’elle a avancés depuis que Musk et la SEC ont signé un accord en 2019, exigeant qu’un avocat examine les tweets du suprême Tesla qui pourraient avoir un effet matériel sur l’entreprise ou ses investisseurs. En particulier, que le décret de consentement constitue une restriction préalable à la liberté d’expression garantie par le Premier Amendement et viole la doctrine des conditions inconstitutionnelles, qui «interdit de pénaliser les droits énumérés dans la Constitution en retirant de manière coercitive des avantages à ceux qui les exercent», ou du moins c’est ce que disent les avocats de Musk dans leur requête, citant une décision antérieure de la Cour suprême. Se référant aux nombreuses tentatives de Musk pour se sortir du décret de consentement, ses avocats soulignent dans leur requête en certiorari que les refus précédents du tribunal ont largement été dus au fait que Musk a signé le décret de consentement de son propre chef. Ainsi, ou du moins c’est ce que plusieurs tribunaux et la SEC elle-même ont déclaré, il n’y a pas de violation des droits à la liberté d’expression de Musk. La décision la plus récente en ce sens est venue de la cour d’appel des États-Unis pour le deuxième circuit, qui a rejeté [PDF] la requête d’appel de Musk en août contre une décision de la cour inférieure selon laquelle le décret de consentement était légitime. C’est la décision de l’août qui est actuellement en appel devant la Cour suprême.
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