Les groupes de rançon utilisent la couverture médiatique pour contraindre les victimes à payer.

Les groupes de rançongiciels exploitent la couverture médiatique des attaques pour mettre la pression sur les victimes et les inciter à satisfaire leurs demandes, selon une nouvelle étude. L’analyse de Sophos X-Ops a mis en évidence la relation de plus en plus étroite entre les groupes de rançongiciels et les médias, suggérant que si les pirates sont traditionnellement secrets, certains voient maintenant le potentiel de tirer profit de leur publicité pour améliorer leurs techniques d’extorsion. Les victimes peuvent être préoccupées par les dommages à leur réputation qu’elles pourraient subir en cas de confiscation de données ou d’informations sensibles, ou même des amendes qu’elles pourraient encourir auprès d’organismes tels que le Commission de l’informatique et des libertés (CNIL) pour ne pas avoir empêché une fuite de données. Sophos X-Ops a déclaré que certains groupes de piratage faisaient explicitement la promotion d’attaques via des canaux médiatiques pour servir d’avertissement aux victimes. L’étude a en particulier pointé du doigt le groupe de rançongiciels Dunghill, qui a menacé de «transmettre les données à tous les organismes de supervision intéressés et aux médias» si ses demandes n’étaient pas satisfaites.

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