La police locale ne devrait pas être votre principale source d’informations sur la sécurité des iPhones.

Des avertissements concernant NameDrop, une fonctionnalité d’iOS 17 d’Apple permettant aux utilisateurs de partager des informations de contact, se sont propagés comme une fastidieuse chaîne de lettres sur les pages Facebook de nombreux départements de police ces derniers jours. Ces avertissements étaient trompeurs, mais les messages sociaux sur les menaces en ligne pesant sur les enfants n’ont pas besoin d’être vrais pour être consultés. Des dizaines de départements de police, certains recevant des milliers de partages et faisant l’objet de reportages dans les médias, ont publié des alertes pratiquement identiques affirmant que NameDrop permettrait automatiquement à des inconnus de voler vos informations personnelles simplement en plaçant leur téléphone à proximité du vôtre. (NameDrop, comme l’a expliqué Wired, est activé par défaut dans la mise à jour iOS 17 d’Apple, mais le partage d’informations entre deux téléphones débloqués nécessite que les utilisateurs donnent activement leur consentement à chaque fois, rendant une situation telle que celle décrite ci-dessus pratiquement impossible.) Un message du département de police de Watertown, dans le Connecticut, a ainsi mis en garde contre le fait que «toute personne peut placer son téléphone à proximité du vôtre (ou de celui de votre enfant) et recevoir automatiquement vos informations de contact, y compris votre photo, votre numéro de téléphone, votre adresse e-mail, etc.», à condition que le téléphone soit débloqué. Ce message seul a été partagé au moins 1 500 fois sur Facebook et est cité dans plusieurs segments d’actualité locaux. L’avertissement concernant la nouvelle fonctionnalité NameDrop d’Apple n’est pas particulièrement intéressant en isolation : une panique exagérée de plus sur un nouveau danger numérique pesant sur les enfants. Mais pris dans son contexte, c’est un excellent exemple du rôle que les présences des forces de l’ordre sur les réseaux sociaux peuvent jouer dans la propagation de légendes urbaines et de paniques morales, des défis viraux aux friandises d’Halloween contenant du THC.

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