Gérer les mises à jour Windows rapides

Lors de sa conférence sur les technologies mondiales de Citigroup en septembre, le directeur financier d’Intel, David Zinsner, a soulevé un petit tollé en suggérant la sortie prochaine d’une version de Windows, probablement Windows 12, prévue en 2024. L’allusion de Zinsner était que la prochaine « mise à jour de Windows » serait suffisamment importante pour nécessiter du nouveau matériel. Quel que soit son nom, cette mise à jour de Windows promet d’apporter des changements considérables au système d’exploitation et constituera une nouvelle perturbation pour les administrateurs informatiques, qui devront effectuer des tests et des validations dans leurs environnements personnalisés – quelque chose qu’ils ont dû faire à plusieurs reprises récemment. Windows est déjà réputé pour ses mises à jour fréquentes. À l’époque de Windows XP, les packs de service avec de nouvelles fonctionnalités sortaient tous les deux ans. Mais le monde de la technologie évolue beaucoup plus rapidement maintenant, et Microsoft s’est vu contraint de fournir des mises à jour plus fréquentes. Pendant plusieurs années sous Windows 10, il y avait de grandes mises à jour introduisant de nouvelles fonctionnalités deux fois par an, ainsi que les correctifs mensuels pour corriger les problèmes de sécurité et les bogues. Avec la sortie de Windows 11 en 2021, Microsoft a annoncé qu’elle allait revenir à des mises à jour annuelles de fonctionnalités – mais un an plus tard, l’entreprise a commencé à déployer des fonctionnalités dans de plus petites mises à jour connues sous le nom de « Moments » plusieurs fois par an. Et les derniers bruits de couloir indiquent un retour aux mises à jour annuelles de Windows à partir de l’année prochaine. Juste quand les services informatiques s’habituent à un cycle de sortie, Microsoft le modifie à nouveau. « Que disent toujours les dirigeants de Microsoft lorsqu’ils font une démonstration d’une nouvelle version? », A déclaré Mike Cherry, analyste principal chez Directions on Microsoft. L’implication est que les clients demandent des versions plus fréquentes, a-t-il déclaré. « Eh bien, je n’ai jamais rencontré ces clients. J’aimerais beaucoup les rencontrer. Mais ce ne sont pas ceux qui me parlent. »

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