Avec une récente opération de police mettant sérieusement à mal les opérations d’ALPHV, il reste des questions quant à la vitesse avec laquelle le groupe se rétablira et reviendra pour harceler les organisations à travers le monde. Cette semaine, les autorités américaines ont annoncé qu’elles avaient pris le contrôle du site de fuites ALPHV sur le web sombre, en coordination avec des agences de police de nombreux pays partenaires, y compris le Royaume-Uni, l’Allemagne et l’Australie. L’opération, saluée comme un coup porté important au groupe de rançongiciels notoire, a permis aux autorités de «prendre connaissance» des réseaux informatiques de la bande et a été suivie par la publication d’un outil de déchiffrement pour les organisations touchées par ses activités. Il reste cependant des questions en suspens quant à la capacité du groupe à se remettre de l’opération de police. Et l’histoire récente montre que certains groupes criminels en ligne sont tout à fait capables de se reformer. Qakbot, classé parmi les botnets les plus prolifiques, a été mis hors service plus tôt cette année, encore une fois dans une opération menée par les États-Unis. Cependant, quelques semaines seulement après l’opération de police, il y avait des signes de reprise.
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