Les Philippines, la Corée du Sud et l’Interpol ont arrêté 3 500 présumés escrocs en ligne et ont saisi 300 millions de dollars.

Une opération de police transnationale a abouti à l’arrestation de 3 500 présumés criminels du cyberespace et à la saisie de 300 millions de dollars en espèces et en actifs numériques. L’Interpol a révélé mardi les résultats de ce qu’elle a baptisé l’opération HAECHI IV – une opération de six mois qui a vu 34 pays collaborer, avec un financement de la Corée du Sud. L’opération, qui s’est terminée en décembre, visait sept escroqueries liées au cyberespace: le phishing vocal, les escroqueries en ligne, les extorsions sexuelles en ligne, les fraudes d’investissement, le blanchiment d’argent associé aux paris en ligne illégaux, les fraudes liées aux e-mails commerciaux et les fraudes liées aux achats en ligne. La majorité – environ les trois quarts – des crimes investigués par l’opération concernaient les fraudes liées aux e-mails commerciaux, aux achats en ligne et aux investissements. L’Interpol a publié deux « Avis Purple » – des bulletins fournissant des informations sur le modus operandi, les objets, les dispositifs et les méthodes de dissimulation utilisés par les criminels – à la suite de l’opération. L’un d’entre eux décrivait une escroquerie détectée en Corée du Sud dans laquelle des investisseurs ont été attirés pour acquérir des jetons non fongibles (NFT) par des promesses de gains énormes. L’Interpol a déclaré que ce schéma était une classique « rug pull » – une pratique déloyale dans le cryptoland dans laquelle les parieurs sont persuadés d’acheter une quantité importante de jetons, les opérateurs de laquelle disparaissent ensuite avec les fonds. Les investisseurs se retrouvent avec des actifs numériques sans valeur. L’annonce de l’Interpol a inclus une image de pixel-art NFT en rapport avec les chats pour illustrer les jetons, mais n’a pas précisé s’ils s’agissaient des actifs soumis à la rug pull.

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