Le procès antitrust du département de la justice américaine contre Google rappelle beaucoup celui contre Microsoft il y a 25 ans. Dans les deux cas, le gouvernement a affirmé que les entreprises avaient illégalement utilisé leurs monopoles pour éliminer la concurrence, maintenir leur part de marché dominante et engranger des milliards de dollars en retour. Dans un étrange retournement de situation, la DOJ a appelé le PDG de Microsoft, Satya Nadella, à témoigner contre Google la semaine dernière. Nadella a décrit les moyens dont il affirme que Google a utilisé de manière injuste sa domination du marché des recherches et ses fonds profonds pour faire de Google le moteur de recherche par défaut sur des centaines de millions de smartphones à travers le monde, ce qui ne permettra pas aux concurrents de rattraper leur retard, voire de survivre. Ce qui manquait à son témoignage, c’est ce simple fait : Google suivait le modèle éprouvé par Microsoft il y a des décennies, lorsque celui-ci utilisait son système d’exploitation Windows globalement dominant pour éliminer de nombreux concurrents et tenter de devenir le portail Internet. C’est maintenant au tour de Microsoft de crier au scandale. Nadella affirme que Google a illégalement utilisé sa force sur le marché pour non seulement posséder le marché des recherches, mais potentiellement étendre son pouvoir de monopole à l’IA également. Et il veut que le gouvernement agisse pour l’arrêter – rapidement.
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