Pour la première fois, le rocket Vulcan d’ULA est entièrement empilé au Cap Canaveral.

L’alliance de lancement spatial United (ULA) a finalement assemblé son tout premier fusée Vulcan au Cap Canaveral, en Floride, en prévision de son premier vol prévu le mois prochain. Les techniciens ont hissé la coiffe de charge du fusée Vulcan, contenant un atterrisseur lunaire commercial d’Astrobotic, sur le haut du véhicule de lancement mercredi matin au sein de l’installation d’intégration verticale de l’ULA. Cet accomplissement a suivi le transfert matinal vers un autre site de la coiffe de charge du fusée, où l’atterrisseur lunaire d’Astrobotic était alimenté en carburant en vue de son vol vers la Lune. Le nouveau fusée de l’ULA a roulé à plusieurs reprises entre son hangar vertical et le pas de tir du Cap Canaveral Space Force Station, en Floride, afin de répéter les comptes à rebours et les tests d’alimentation. Cependant, l’ULA n’avait besoin que du premier étage et du second étage du fusée Vulcan pour effectuer ces tests. L’ajout de la coiffe de charge mercredi marquait la toute première fois que l’ULA a entièrement empilé un fusée Vulcan, atteignant une hauteur de 202 pieds (61,6 mètres), entouré de échafaudages et de plateformes de travail à l’intérieur de son bâtiment d’assemblage. Cela rapproche la société de lancement de son premier vol du Vulcan, le véhicule destiné à remplacer les fusées Atlas V et Delta IV de l’ULA. Après quelques dernières vérifications et une pause pendant les vacances, les équipes au sol transporteront le fusée Vulcan jusqu’à son pas de tir en prévision du décollage prévu à 2 h 18 (07 h 18 UTC) le 8 janvier. Le lancement était précédemment prévu pour le 24 décembre, mais l’ULA a retardé le vol jusqu’à la prochaine fenêtre de lancement afin de résoudre les problèmes rencontrés au sol lors d’une des répétitions récentes du compte à rebours Vulcan. Le tout premier atterrisseur lunaire robotisé d’Astrobotic, nommé Peregrine Mission One, ne dispose que de quelques jours par mois pour quitter la Terre et s’engager sur une trajectoire en direction de la Lune. Le lancement et la trajectoire doivent être parfaitement synchronisés afin que l’engin spatial atteigne son site d’atterrissage dans les meilleures conditions d’éclairage.

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