Azeem Azhar trace un plan de route vers un avenir meilleur.

Azeem Azhar est, comme il le dit dans son livre de 2021 The Exponential Age, un «enfant du microprocesseur», né en 1972, l’«année suivant la sortie du premier microprocesseur commercialisé». À 7 ans, au Zambie, il a été introduit à l’informatique lorsque son voisin est rentré à la maison avec un kit pour ordinateur à monter soi-même; plus tard, après le déménagement de sa famille à Londres, il a reçu le premier ordinateur de sa vie, un Sinclair ZX81 de 69 livres sterling. Et de là, il s’est envolé vers l’avenir. L’avenir est l’endroit où Azhar a élu domicile – d’abord en tant que journaliste technologique dans les années 1990 au Guardian et à l’Economist, plus tard en tant que fondateur et investisseur de startups technologiques. Aujourd’hui, il gère la populaire newsletter Exponential View, à mon avis le meilleur moyen de se tenir au courant de ce qui se passe dans les secteurs traditionnels de la technologie, de l’IA, de la biotechnologie et de la technologie climatique. Mais ce qui rend Exponential View si précieux, c’est qu’en vivant dans le futur, où «de nouvelles technologies sont inventées et mises en œuvre à un rythme de plus en plus rapide, tout en diminuant rapidement en prix», il garde un pied dans le présent, où la société humaine – qui évolue beaucoup plus lentement que la technologie – lutte pour suivre le rythme effréné de tous ces changements technologiques. Cela a conduit à ce que Azhar appelle «l’écart exponentiel», la distance entre les nouveaux outils que nos titans de la Silicon Valley nous apportent, que nous le voulions ou non, et les institutions sociales et politiques qui sont laissées pour compte. Pour sélectionner les 50 meilleurs de l’avenir de cette année, notre équipe a suivi un processus qui a duré plusieurs mois. À partir de la liste de l’année dernière, nous avons brainstormé, effectué une recherche approfondie et établi des contacts avec notre public et nos sources. Nous ne voulions pas surestimer dans une seule catégorie, nous avons donc visé la diversité des théories du changement, des spécialités académiques, des âges, des lieux de résidence, des identités, etc.

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