Des chercheurs se disputent sur le fait que nous avons repéré une exoplanète.

En 2017, l’astronomie mondiale était en émoi à l’annonce que la planète extrasolaire Kepler-1625b avait potentiellement sa propre lune, une exolune. C’était la première indication qu’on avait vue d’une exolune, et cinq ans plus tard, on en a découvert une autre autour de la planète Kepler-1708b. On a découvert plus de cinq mille planètes extrasolaires jusqu’à maintenant, et on ne sait pas avec certitude si aucune d’entre elles n’a de lunes orbitant autour d’elles, ce qui rend ces annonces si excitantes. Les exolunes offrent plus de zones potentiellement habitables dans lesquelles on peut rechercher la vie extraterrestre, et l’étude des lunes peut être une fenêtre précieuse sur la formation de la planète hôte. Mais il y a eu beaucoup de débats à propos de ces candidats exolunes, avec plusieurs groupes qui passent au crible les données obtenues par les télescopes spatiaux Kepler et Hubble. La dernière publication à ce sujet, publiée par des astronomes en Allemagne, est arrivée à la conclusion que les candidats exolunes autour de Kepler-1625b et Kepler-1708b sont peu probables. Des travaux antérieurs ont également jeté le doute sur le candidat exolune autour de Kepler-1625b. Ce n’est pas un cas tranché, cependant. David Kipping, le leader du groupe qui a fait les deux découvertes originales et professeur adjoint d’astronomie à l’université de Columbia, est en désaccord avec l’analyse nouvelle. Lui et son groupe préparent actuellement un manuscrit qui répond à la dernière publication.

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