Amazon.com a envoyé un e-mail aux abonnés de son service Prime Video, aux États-Unis en tout cas, pour leur faire savoir que des publicités commenceront à apparaître dans leurs flux de films et de télévision à partir du 29 janvier – à moins qu’ils ne paient plus. Prime Video est l’un des services inclus dans Amazon Prime, le programme de fidélité du géant du commerce électronique qui comprend la livraison gratuite de nombreux articles, la musique en streaming, un accès gratuit à certains e-books et des remises sur certains produits. Le service coûte 14,99 $ par mois pour les clients aux États-Unis. Amazon propose des vidéos en streaming depuis le milieu des années 2000 sous diverses marques, mais a lancé Prime Video en 2016 et a commencé à créer son propre contenu pour le service. Amazon a offert le service en tant qu’offre autonome pendant un certain temps, en concurrence directe avec des entreprises comme Netflix, mais l’a plus tard intégré à son offre globale Prime. Prime Video a bien fonctionné depuis, produisant de nombreuses émissions qui ont reçu un accueil critique et un large public, sans toutefois créer le genre d’émissions qui ont marqué leur époque, comme la série Stranger Things de Netflix ou Succession de HBO. Ce n’était pas faute d’avoir essayé : Amazon est censé dépenser 7 milliards de dollars par an en contenu pour Prime Video, et aurait dépensé au moins 200 millions de dollars rien que pour les droits de faire des émissions basées sur Le Seigneur des anneaux. En juillet 2023, le PDG d’Amazon, Andy Jassy, aurait visité Amazon Studios, le bras hollywoodien de l’entreprise de contenu web, pour en apprendre davantage sur son fonctionnement et savoir s’il représente une valeur sûre.
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