Voici une liste de milliers d’artistes que l’IA de Midjourney plagie, selon les créatifs.

Une feuille de calcul soumise comme preuve dans un procès pour violation du droit d’auteur contre Midjourney prétendument répertorie des milliers d’artistes dont les images peuvent être « imitées ou reproduites » avec succès par le générateur d’images basé sur l’IA de cette start-up. La feuille de calcul fait partie d’une affaire en cours qui affirme que Midjourney tire illégalement profit de la propriété intellectuelle des créateurs en autorisant son outil de conversion texte-image à copier spécifiquement leur travail sans permission, en violation de la loi américaine sur le droit d’auteur. La liste aurait été élaborée par Midjourney et répertorie plus de 4 700 noms d’artistes, ainsi que des identifications pour différents styles d’images, de « cyberpunk » à « zombiecore », ainsi que plusieurs termes NSFW qui sont supposément bloqués pour être utilisés dans les directives. Sous un onglet intitulé « Ajouts proposés », 15 800 noms supplémentaires sont répertoriés. Comme cela a été rapporté ailleurs, les créateurs vont d’Andy Warhol et Norman Rockwell à un enfant de six ans qui a remporté un concours d’art de cartes Magic The Gathering qui a levé des fonds pour un hôpital. Midjourney et d’autres développeurs d’outils de conversion texte-image, dont Stability AI, Runway AI et DeviantArt, ont été poursuivis par des artistes affirmant que ces plateformes d’apprentissage automatique utilisent des images protégées par le droit d’auteur pour former leurs modèles et les rendent disponibles de sorte que les internautes puissent créer des œuvres contrefaites à la demande, sans permission ni rémunération. Les créatifs affirment que leurs droits ont été bafoués, que le logiciel peut être utilisé pour inonder le marché de contrefaçons à leur détriment, et ils souhaitent obtenir des dommages-intérêts et d’autres mesures prises à l’encontre de ces start-ups.