SpaceX riposte à la plainte de la commission du travail américaine, la qualifiant d ‘« anticonstitutionnelle ».

SpaceX a poursuivi le National Labor Relations Board (NLRB) des États-Unis, une agence fédérale indépendante chargée de protéger les droits des employés du secteur privé, seulement 24 heures après que cet organisme a accusé injustement l’entreprise d’Elon Musk de maltraiter ses employés. Dans une plainte déposée hier [PDF], SpaceX affirme que le NLRB est « régulée par des responsables administratifs protégés par des garanties de licenciement inconstitutionnelles ». L’entreprise de Musk soutient que l’agence présente des défauts structurels inhérents qu’elle a exposés dans sa plainte, ce qui l’empêche d’être apte à superviser son travail de surveillance des employeurs privés lorsqu’ils enfreignent les lois du travail. SpaceX soutient notamment que, puisque le président du NLRB ne peut pas librement révoquer les membres du conseil ni les juges de l’agence, son « degré de contrôle constitutionnellement requis est insuffisant ». L’argument avancé est que le NLRB joue le rôle à la fois de poursuivant en « accusant SpaceX de violations du droit fédéral du travail devant un tribunal de l’Article III » et d’arbitre, puisque « les mêmes membres du NLRB prononceraient ensuite la décision finale de l’agence sur la question de savoir si SpaceX a violé le droit fédéral du travail ». Pour rappel, l’agence avait déposé une plainte contre SpaceX mercredi, alléguant que la société de fusées avait illégalement licencié des employés pour avoir critiqué Elon Musk dans une lettre ouverte dénonçant le défenseur de la liberté d’expression. Les auteurs de la lettre ont déclaré que le comportement du milliardaire était une source d’embarras pour SpaceX et ont appelé à une séparation entre la société de fusées et la marque personnelle de l’homme. Seuls trois des huit employés prétendant que SpaceX avait pris des mesures de représailles osèrent rendre publique la plainte.

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