La Fall of the House of Usher est une délicieuse horreur gothique.

Halloween arrive à nouveau, et cela signifie qu’il est temps pour une autre série télévisée d’horreur classique de Mike Flanagan et Netflix, la collaboration qui nous a apporté Les Hauts de Hurlevent, Les Hauts de Bly Manor et Midnight Mass. Pour son dernier (snif !) Projet avec Netflix, Flanagan nous a offert La Chute de la maison Usher. Dire que c’est une adaptation de la célèbre nouvelle d’Edgar Allan Poe ne rendrait pas justice à la mini-série. Ce que Flanagan a fait est quelque chose d’extraordinaire : c’est plus un remix inventif des meilleurs moments de l’œuvre de Poe, créant quelque chose qui lui est entièrement propre tout en restant fidèle à l’essence même de Poe. (Des spoilers ci-dessous, mais sans grandes révélations.) Dans la nouvelle originale de Poe, un narrateur sans nom rend visite à son vieil ami Roderick Usher, qui est tombé malade avec sa sœur jumelle Madeline – les derniers membres survivants d’une famille autrefois prospère. La nature de leur maladie n’est jamais révélée, mais Roderick semble devenir fou, convaincu que son destin est lié à la maison Usher – et il y a une fissure menaçante qui part du toit et descend le long de la façade de la maison. Roderick enterre accidentellement Madeline vivante, croyant qu’elle est morte, et une nuit sombre et orageuse, elle resurgit et l’attaque en représailles. Alors que les jumeaux expirent et que le narrateur s’enfuit dans la terreur, toute la maison se sépare en deux et sombre dans un lac voisin. C’est de l’horreur gothique pure, un genre qui a inspiré les nombreuses nouvelles et poèmes de Poe au début du 19ème siècle. Dans la version de Flanagan, Roderick Usher (Bruce Greenwood) et sa sœur jumelle Madeline (Mary McDonnell) sont le PDG et la directrice générale, respectivement, de Fortunato Pharmaceuticals, un vaste empire corporatif que les deux ont bâti de manière implacable au cours des 40 dernières années. La pierre angulaire de leur entreprise est un médicament analgésique extrêmement populaire appelé Ligadone, qu’ils affirment être sûr et non addictif en dépit de nombreuses mortes au fil des ans en raison de l’abus de ce dernier. Un enquêteur de police du nom de C. Auguste Dupin (Carl Lumbly) a passé des décennies à tenter de coincer les frères et sœurs sur les diverses pratiques douteuses de l’entreprise et y est finalement parvenu. La famille est habilement défendue par leur avocat/fixeur d’humeur, Arthur Gordon Pym (Mark Hamill), aka le « Pym Reaper », et ils semblent une fois de plus échapper à toute conséquence réelle pour leur rôle dans l’épidémie d’opiacés.

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