Non, les grands licenciements technologiques de 2023 ne se reproduisent pas.

Jusqu’à présent, 2024 démarre de la même manière que 2023 – avec une semaine remplie de licenciements dans les entreprises technologiques. Duolingo a réduit de 10 % ses contractants plus tôt cette semaine, citant l’intelligence artificielle comme l’une des raisons. Twitch a annoncé une réduction de 500 personnes, et sa maison-mère, Amazon, a également pris des mesures pour licencier des centaines d’employés dans Prime Video et MGM Studios mercredi. Google a suivi, licenciant également des centaines d’employés travaillant sur son assistant Google Voice, tandis qu’une réorganisation supplémentaire touche ses équipes de matériel travaillant sur la réalité augmentée, le téléphone Pixel, les montres Fitbit et le thermostat Nest. Jeudi, Discord a déclaré qu’il licencierait 17 % de son personnel après avoir embauché trop rapidement ces dernières années. Il s’agit d’une série d’annonces qui semble trop familière, mais les experts affirment que ces licenciements ne signifient pas nécessairement que 2024 sera aussi brutal que les années récentes. Les licenciements sont plus limités que ceux effectués fin 2022 et 2023, lorsque des entreprises comme Google, Amazon et Meta ont licencié des milliers de travailleurs après des années de croissance rapide. Et avec un marché du travail stable en place, ils ne signalent pas nécessairement une chute continue des emplois dans le secteur technologique, mais plutôt des priorités changeantes au sein des entreprises. Le secteur technologique se porte globalement bien, car les habitudes des consommateurs se sont stabilisées après les changements rapides pendant la pandémie de Covid-19, explique Rachel Sederberg, économiste principale chez Lightcast, une société d’analyse du travail. Certains de ces derniers licenciements ciblent des départements et des produits spécifiques, et peuvent simplement faire partie de l’activité commerciale.