Le rapport indique que le X de Musk a vendu des coches à Hezbollah et à d’autres groupes terroristes.

Une enquête menée par un groupe de surveillance a révélé que le groupe terroriste Hezbollah et d’autres entités sanctionnées par les États-Unis ont des comptes avec des coches payantes sur X, le réseau social appartenant à Elon Musk et toujours hébergé sur le domaine twitter.com. Le Tech Transparency Project (TTP), une organisation à but non lucratif critique à l’égard des grandes entreprises technologiques, a déclaré dans un rapport publié aujourd’hui que « X, la plateforme anciennement connue sous le nom de Twitter, fournit des services payants premium à des comptes appartenant à deux dirigeants d’un groupe terroriste désigné par les États-Unis, ainsi qu’à plusieurs autres organisations sanctionnées par le gouvernement américain ». Après avoir acheté Twitter pour 44 milliards de dollars, Musk a commencé à faire payer les utilisateurs pour obtenir des coches qui étaient auparavant destinées à vérifier le caractère notable et authentique d’un compte. « En plus des coches, qui sont censées conférer de la légitimité, X promet divers avantages aux comptes premium, y compris la possibilité de publier du texte et des vidéos plus longs ainsi qu’une plus grande visibilité pour certains messages », note le rapport du Tech Transparency Project. Ce dernier suggère que X pourrait enfreindre les sanctions américaines. « Les comptes identifiés par le TTP incluent deux appartenant apparemment aux dirigeants de Hezbollah basés au Liban et d’autres appartenant aux médias publics iraniens et russes », précise le rapport. « Le fait que X exige des utilisateurs de payer un abonnement mensuel ou annuel pour un service premium suggère que X est impliqué dans des transactions financières avec ces comptes, ce qui pourrait constituer une violation potentielle des sanctions américaines. » Certains des comptes avaient été vérifiés avant que Musk n’achète Twitter, mais la vérification était alors un service gratuit. La décision de Musk de facturer les coches signifie que X fournit un service premium payant à des entités sanctionnées, ce qui pourrait soulever « de nouveaux problèmes juridiques », estime le Tech Transparency Project.

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