« Les autorités infligent une grosse amende à un bootcamp de codage pour avoir prétendument escroqué des étudiants. »

Le Consumer Financial Protection Bureau (CFPB) des États-Unis a infligé plusieurs sanctions au boot camp de codage BloomTech pour des pratiques commerciales présumées trompeuses. L’entreprise, qui prétend sur son site internet qu’elle aidera les étudiants à décrocher un « emploi de rêve » dans le domaine de la technologie auprès d’entreprises telles qu’Amazon, Cisco et Google, a accepté l’ordonnance de consentement sans reconnaître ni nier tout acte répréhensible. Dans un communiqué publié hier, le CFPB a déclaré avoir pris des mesures contre BloomTech et son PDG Austen Allred pour n’avoir pas divulgué le coût réel de ses prêts aux étudiants et pour avoir affirmé des taux d’embauche surévalués pour les diplômés de BloomTech. BloomTech, anciennement Lambda School, opère depuis 2017 et propose des programmes de formation professionnelle de six à neuf mois en sciences et en ingénierie, avec un accent sur la technologie informatique. « BloomTech et son PDG ont cherché à orienter les étudiants vers des prêts à revenu partagé qui étaient présentés comme sans risque, mais qui comportaient en réalité des frais financiers importants et les mêmes risques que d’autres produits de crédit », a déclaré Rohit Chopra, directeur du CFPB. Avec les prêts à revenu partagé ou les accords à revenu partagé, BloomTech permettait aux étudiants de payer les frais de scolarité ultérieurement mais en échange, ils devaient verser un pourcentage de leur revenu futur, a affirmé le CFPB. L’agence a allégué que BloomTech a explicitement affirmé aux étudiants que ses prêts à revenu partagé (qui coûtaient en moyenne 4 000 $ de « frais financiers » à utiliser) n’étaient en fait pas des prêts du tout. Le CFPB a affirmé dans l’ordonnance de règlement [PDF] qu’une « majorité significative » d’étudiants utilisaient ces prêts pour financer leurs études et alléguait que chaque étudiant pouvait finir par verser jusqu’à 30 000 $ de revenu à BloomTech pour régler les prêts.

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