Le linguiste de l’Université de Rochester, Andrew Bray, a commencé par étudier l’évolution du jargon sportif caractéristique utilisé dans le hockey pour sa thèse de master. Par exemple, une patinoire de hockey est une « grange », tandis que le palet est une « biscotte ». Lorsqu’il parlait du projet aux gens, cependant, ces derniers ne cessaient de lui demander s’il essayait de déterminer pourquoi les joueurs de hockey américains sonnaient comme des « faux Canadiens ». Intrigué, Bray a décidé de changer de sujet de recherche pour découvrir si les joueurs de hockey avaient effectivement des traits distinctifs du langage canadien et, le cas échéant, pourquoi cela pourrait être le cas. Il a découvert que les joueurs de hockey américains empruntent certains aspects de l’accent anglais canadien, particulièrement en ce qui concerne le jargon du hockey. Mais ils ne suivent pas les règles typiques de la prononciation. En bref, « les joueurs de hockey américains n’essaient pas de modifier leur discours pour sonner plus canadiens », a déclaré Bray lors d’une conférence de presse. « Ils essaient de sonner plus comme un joueur de hockey. C’est pourquoi c’est le plus évident dans les termes spécifiques au hockey. » C’est un concept connu sous le nom de « personne linguistique », un moyen de communiquer comment on s’identifie – en l’occurrence, en tant que joueur de hockey – à travers le langage. Bray a donné une conférence sur sa recherche aujourd’hui lors d’une réunion de la Société acoustique d’Amérique à Ottawa, Canada, en collaboration avec l’Association acoustique canadienne. Bray a d’abord dû élaborer une étude pour examiner cette question. « Que signifie même sonner comme un ‘faux’ Canadien? » a-t-il demandé. Les schémas de discours canadiens stéréotypés sont bien connus : prononcer « set » comme « soot », par exemple, ou « about » comme « aboot », sans oublier d’ajouter un « hein? » interrogatif à la fin des phrases. Selon Bray, il existe trois variables linguistiques courantes caractéristiques de l’anglais canadien. L’une est appelée le déplacement de la fusion du bas du dos, qui consiste à abaissersa langue pour prononcer les voyelles dans des mots comme « bit » (ih), « bet » (eh), et « bat » (ah). La deuxième est appelée élévation canadienne, où le corps de la langue est élevé pour prononcer les voyelles dans des mots comme « tight » et « doubt ». Enfin, il y a les voyelles dans des mots comme « bait » et « boat ». Les Canadiens prononcent ces voyelles avec une seule configuration de la langue, appelée prononciation monophtongue. (Si la langue passe à une configuration secondaire, il s’agit d’une prononciation diphtongue.)
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