Pourquoi RISC-V doit bien transmettre son message sur la norme ouverte par rapport à l’open source.

Le risque que l’Amérique impose des sanctions sur RISC-V a accru la pression sur l’organe de gouvernance de RV et ses partenaires pour bien communiquer sur la nature de cette technologie. Un des outils principaux des États-Unis et de la Chine dans leur guerre commerciale est l’imposition de sanctions l’un contre l’autre. Les États-Unis et leurs alliés ont empêché la Chine d’importer certains processeurs avancés, outils pour la fabrication de puces et propriétés intellectuelles pour la création de puces et d’IA. En représailles, la Chine a interdit certains semi-conducteurs fabriqués en Occident sur son territoire et soutient des efforts pour produire localement tout ce dont elle a besoin. La caractérisation en open source de RISC-V était naturelle mais franchement une erreur. RISC-V International – qui supervise l’architecture d’ensemble de jeu d’instructions CPU sans redevances de RISC-V – est prise au milieu de ces querelles internationales. RV est utilisé partout dans le monde, y compris en Amérique et en Chine. Plusieurs politiciens américains des partis républicain et démocrate ont exprimé leurs préoccupations selon lesquelles la nature ouverte de RISC-V permet aux entreprises chinoises d’accéder à la technologie américaine et de contourner les sanctions. La communauté RISC-V préférerait que son architecture d’ensemble de jeu d’instructions (ISA) ne soit pas touchée par des sanctions à l’exportation ou à l’importation, car cela affecterait l’adoption et encouragerait la fragmentation. Elle espère éviter une répression en amenant les législateurs, les experts en politiques et les responsables à comprendre ce que la communauté considère comme la subtile différence entre open source et une spécification ouverte.