L’Autorité de la concurrence et des marchés britanniques (ACM) demande au secteur des télécommunications mobiles de lui faire part de ses observations sur le rapprochement local entre Vodafone et Three, afin de déterminer si cet accord pourrait avoir des répercussions négatives sur les concurrents, les clients ou les deux. La fusion a été confirmée en juin, lorsque les deux entreprises se sont engagées à investir 11 milliards de livres sterling (13,9 milliards de dollars) dans l’infrastructure 5G du pays au cours des dix prochaines années. L’ACM, qui joue un rôle beaucoup plus actif dans les fusions-acquisitions depuis le Brexit, a demandé aujourd’hui aux parties intéressées de lui faire part de leur opinion sur la fusion Vodafone-Three. L’invitation est ouverte jusqu’au 1er novembre. « Des millions de consommateurs et d’entreprises au Royaume-Uni dépendent des réseaux mobiles de Vodafone et de Three pour rester connectés », a déclaré Sarah Cardell, directrice générale de l’ACM. « Nous allons étudier avec soin la manière dont cette transaction pourrait affecter la concurrence au Royaume-Uni, ce qui pourrait avoir des répercussions sur les options et les prix proposés aux clients. Nous évaluerons également les incitations à investir dans la qualité des réseaux mobiles du Royaume-Uni. »
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