Refusant de laisser une petite chose comme la réalité se mettre en travers de son chemin, TerraPower de Bill Gates a commencé la construction de sa centrale nucléaire dans le Wyoming sans aucune garantie qu’elle aura le carburant nécessaire pour la faire fonctionner une fois qu’elle sera terminée. Le magnat de Microsoft n’a pas mentionné ce problème d’approvisionnement dans un mémo qu’il a publié lundi annonçant le début des travaux dans l’ancienne ville minière de Kemmerer dans l’ouest du Wyoming. Au lieu de s’attarder sur le fait que les principaux producteurs à grande échelle d’uranium faiblement enrichi de haute teneur (HALEU) – nécessaire pour le réacteur refroidi au sodium liquide de la centrale – se trouvent actuellement en Russie et en Chine, et que les difficultés pour importer ce carburant aux États-Unis ont déjà retardé son projet, Gates a préféré philosopher sur l’avenir de l’énergie nucléaire. « En regardant les plans de ce nouveau réacteur [avant la fondation de TerraPower en 2006], j’ai vu comment repenser l’énergie nucléaire pourrait surmonter les obstacles qui l’avaient empêché – et révolutionner la façon dont nous produisons de l’énergie aux États-Unis et dans le monde entier », a écrit Gates, co-fondateur de TerraPower. « Cette technologie n’était qu’une idée en laboratoire et sur un écran d’ordinateur jusqu’à aujourd’hui. »
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En y repensant, cela aurait pu être un indice. Mais au début de l’année 2010, lorsque Kamni Vallabh a commencé
