La firme d’analystes Gartner a publié son Hype Cycle 2024 pour les technologies d’infrastructure des centres de données, et a ajouté les migrations virtuelles-vers-physiques – alias « dévirtualisation » – à sa liste d’idées qui sont prêtes à décoller, grâce aux changements de licence de Broadcom. « Alors que les projets de virtualisation sur site passent des accords de licence d’entreprise (ELA) et des licences perpétuelles à de nouveaux regroupements, ratios de socket-vers-cœur et modèles de consommation, les coûts et tarifs peuvent augmenter de deux à trois fois », opine le Hype Cycle. Ces coûts sont difficiles à justifier pour certaines charges de travail importantes, qui, selon Gartner, « ne bénéficient pas des mêmes augmentations de densité et d’économies de coûts que la consolidation de charges de travail plus petites. » La dévirtualisation peut donc aider, argue Gartner – avec de nombreuses réserves concernant le coût et la complexité de l’acquisition et du fonctionnement des systèmes bare metal offrant la même résilience qu’un environnement virtualisé. Le Hype Cycle évalue la dévirtualisation comme étant actuellement applicable à un pour cent des organisations, mais estime qu’elle est à cinq à dix ans d’atteindre le « plateau de productivité » où les technologies sont matures.
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