Nouvelle flambée de mpox suscite l’alarme; l’OMS envisage de déclarer une urgence internationale

Une épidémie mortelle de mpox (anciennement appelée monkeypox) s’échappe de la République démocratique du Congo, suscitant l’alarme parmi les experts mondiaux de la santé. La RDC a signalé plus de 22 000 cas suspects depuis le début de 2023, dont 1 200 décès suspects, selon les Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis. Une proportion élevée des cas concerne des enfants de moins de 15 ans. Mercredi, les CDC ont publié un avis de santé notant que bien que le mpox soit endémique en RDC, l’épidémie actuelle est plus importante et plus répandue que toute autre épidémie précédemment observée dans le pays. Le virus s’est également propagé à plusieurs pays voisins ces derniers mois, y compris la République du Congo, la République centrafricaine, le Burundi, le Rwanda et l’Ouganda. L’Organisation mondiale de la Santé a signalé des cas détectés au Kenya. Également mercredi, le Directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a annoncé qu’il convoquerait un comité d’urgence dès que possible pour évaluer si l’épidémie constitue une urgence de santé publique de portée internationale (PHEIC), le niveau d’alerte le plus élevé de l’agence. Contrairement à l’épidémie internationale de mpox 2022-2023—déclarée PHEIC par l’OMS en juillet 2022—l’épidémie actuelle est causée par un clade différent de mpox; l’épidémie précédente était due au clade II du virus, alors que l’épidémie actuelle est due au clade I, qui provoque des maladies et des décès plus graves.

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