Dans son livre The Atrocity Archives, l’auteur Charles Stross a écrit : « Les idiots émettent des bogons, provoquant des dysfonctionnements de la part des machines en leur présence. Les administrateurs de systèmes absorbent les bogons, ce qui permet aux machines de fonctionner à nouveau. » Bien que purement fictif, il y a un grain de vérité qui touchera ceux qui sont familiers avec l’administration de systèmes. Le rôle de l’administrateur de système, ou sysadmin pour faire court, peut être un rôle ingrat. Lorsque tout fonctionne, les sysadmins sont à peine remarqués ; lorsque les choses se dégradent, cependant, ils sont souvent les premières personnes à être appelées, ou à être blâmées. Comparés à d’autres rôles en TI, les sysadmins peuvent se sentir surmenés et sous-estimés. Bien que les développeurs et les codeurs soient responsables des produits ou services, ce sont les sysadmins qui sont responsables du bon fonctionnement des opérations commerciales. Ils s’assurent de l’entretien, de la configuration et du fonctionnement fiable des ordinateurs et des serveurs. Si les systèmes constituent les fondations de l’organisation, les sysadmins sont le mortier qui la maintient ensemble. « L’administration de systèmes est l’un de ces emplois où, si vous le faites bien, personne ne sait même que vous êtes là », explique Dave Lear, ancien sysadmin et architecte principal de la sécurité au sein d’une organisation utilisatrice finale. « Mais lorsque les choses vont mal, vous êtes soudainement le méchant numéro un, car vous ne l’avez pas réparé. »
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