Le directeur général de la Poste a convenu que l’équipe de direction de l’organisation vivait dans un « monde de rêve » au cours des mois précédant le lancement d’une enquête légale sur le scandale informatique Horizon, l’une des plus grandes erreurs judiciaires de l’histoire du Royaume-Uni. En témoignant devant l’enquête sur l’informatique Horizon de la Poste, Nick Read a admis que le processus d’entretien pour sa nomination en 2019 ainsi que la description de poste n’ont pas mentionné les poursuites en cours contre la Poste pour son rôle dans le scandale informatique Horizon. Horizon est un système de caisse enregistreuse et de gestion financière en arrière-plan pour des milliers de bureaux de poste à travers le Royaume-Uni, d’abord mis en place par ICL, une entreprise technologique britannique rachetée ultérieurement par Fujitsu. De 1999 à 2015, environ 736 sous-maîtres et sous-maîtresses ont été condamnés à tort pour fraude lorsque les erreurs du système étaient en cause. Une enquête légale sur cette grande erreur judiciaire lancée en 2021 est en cours. Dans son témoignage écrit devant l’enquête, Read a déclaré qu’avant et pendant le processus d’entretien, il était au courant des litiges liés aux allégations de bogues historiques dans le système informatique et à l’obligation pour les maîtres de poste de rembourser le manquant. Il a affirmé qu’à ce stade, il n’avait pas une compréhension détaillée des litiges ou des allégations. S’exprimant devant l’enquête aujourd’hui, Jason Beer KC a déclaré que lorsque Read avait été nommé, le jugement sur les problèmes communs – qui concernait les relations contractuelles avec les maîtres de poste – avait déjà été rendu, tandis que le procès concernant les problèmes Horizon associés était sur le point de commencer.
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