Au milieu du désaccord persistant entre le premier concepteur de puces, Arm, et la puissance SoC, Qualcomm, les tensions se sont encore intensifiées. Dans le dernier développement, Arm a réitéré son accusation selon laquelle Qualcomm aurait transgressé leurs licences conjointes. La friction s’est intensifiée lorsque Arm, dans une communication récente, a alerté Qualcomm que sa licence pour utiliser les conceptions de puces d’Arm serait nulle dans les huit prochaines semaines si l’impasse persiste.
Défiant cet avertissement, Qualcomm a fait savoir à The Register : « Cette dernière manœuvre d’Arm n’est rien d’autre qu’une tentative de nous intimider par des menaces sans fondement. C’est un effort pour perturber nos CPU leaders de l’industrie et augmenter les redevances sans tenir compte des droits purs et simples englobés dans notre licence d’architecture. »
Le producteur britannique de puces a répondu à l’accusation comme suit : « Notre décision de lancer une procédure formelle obligeant Qualcomm à réparer sa violation ou à faire face à la résiliation du contrat est motivée par les violations matérielles constantes par Qualcomm de l’accord de licence d’Arm. Cette décision est prise dans l’intérêt de protéger l’écosystème unique qu’Arm et ses partenaires respectés ont créé avec tant de peine pendant plus de trois décennies. Alors que le procès de décembre approche, Arm reste imperturbable et est confiante quant à la possibilité que le verdict penche en sa faveur. »
Le conflit Arm-Qualcomm semble s’intensifier avec le temps, avec des répercussions ressenties dans toute l’industrie technologique. Avec la décision ferme d’Arm de porter l’affaire devant les tribunaux et la défense robuste de Qualcomm, la scène semble prête pour un duel judiciaire passionnant en décembre.