‘David Sleath, le PDG de Segro, l’un des principaux promoteurs immobiliers commerciaux du Royaume-Uni, a déclaré que les contraintes d’approvisionnement en énergie entravent leurs plans d’investissement important dans la construction de nouveaux centres de données. La firme a une forte volonté d’investir, mais a essayé de répondre à la demande croissante de ses clients en matière de stockage numérique, luttant avec le problème de la connexion de leurs projets au réseau national.
« Le défi principal est l’accès à l’énergie », a commenté Sleath. Il a souligné que malgré le fait que cela soit un problème à long terme, il est devenu une préoccupation croissante. Cela menace d’avoir un impact négatif sur le développement dans les secteurs clés, que l’administration actuelle considère comme cruciaux pour la prospérité du Royaume-Uni.
Dans certains cas, les équipes de développement de Segro ont dû attendre plusieurs années que les sous-stations locales augmentent la capacité du réseau. La société, cotée à la fois à la Bourse de Londres et à Euronext Paris, a actuellement une capitalisation boursière dépassant les 11 milliards de livres sterling (14,2 milliards de dollars).
Cependant, le Royaume-Uni n’est pas le seul à lutter contre ce problème, car les déficiences en électricité sont reconnues comme la principale préoccupation pour les organisations de centres de données dans le monde entier. Des entreprises d’Amérique du Nord, d’Europe, d’Asie-Pacifique et d’Amérique latine ont exprimé la même préoccupation dans un rapport publié par CBRE, une entreprise immobilière commerciale mondiale, en juillet. Ce rapport a souligné le défi mondial en indiquant la nécessité de sécuriser une infrastructure électrique largement capable de répondre à la demande croissante des centres de données.’
