« Une expédition novatrice au large des côtes du Chili plonge les spectateurs dans l’abîme énigmatique des tranchées en haute mer, révélant un monde sous-marin d’une biodiversité exceptionnelle. Le voyage est dirigé par une équipe de scientifiques à bord du Falkor, un navire d’exploration ultramoderne de l’Institut océanique Schmidt. Ce navire de 272 pieds de long soutient l’opération d’un véhicule télécommandé avancé (ROV) connu sous le nom de SuBastian, qui offre à l’humanité un aperçu non filtré de l’inconnu.
Alors que SuBastian sonde les profondeurs de l’océan, les scientifiques à bord du Falkor ont mené une série de tests depuis le 11 octobre, se concentrant sur des zones connues sous le nom de suintements en haute mer où les fuites de gaz du plancher océanique contribuent à l’écosystème délicat. Ces sites sous-marins, nourris par les gaz qui s’échappent des débris marins en décomposition, ont donné naissance à des espèces uniques de microbes consommateurs de méthane formant des écosystèmes inhabituels en profondeur sous la mer.
De plus, les chercheurs explorent les évents hydrothermaux situés près des limites des plaques tectoniques de la Terre dans ces canyons sous-marins mystérieux. Les évents rejettent des fluides riches en minéraux chauffés dans l’eau, créant un environnement qui nourrit de véritables communautés sous-marines distinctives. Les suintements et les évents hydrothermaux sont des environnements qui offrent un cadre idéal pour que les espèces évoluent librement de l’intervention humaine, résultant en une biodiversité sans pareil.
En fait, les premières images vidéo de la mission ont révélé un rassemblement étonnant de crabes. Cette découverte a intrigué Jeffrey Marlow, le chef scientifique de l’expédition et un biologiste de l’Université de Boston, le conduisant à se demander : « Route de migration ? Saison des amours ? » Quelle que soit la conclusion de cette enquête, il est clair que ces écosystèmes sous-marins inexplorés regorgent de formes de vie exotiques et inconnues. Cette expédition, qui se termine le 5 décembre, donnera certainement à l’humanité une compréhension plus profonde du monde invisible qui prospère sous la surface de l’océan. »