‘Dans un changement significatif de stratégie, le géant de la technologie Broadcom a décidé de rendre ses hyperviseurs de bureau disponibles gratuitement, même pour un usage commercial. Cela marque un départ par rapport à l’approche précédente, où ces moniteurs de machine virtuelle étaient payants. Cette décision fait suite à l’initiative précédente de Broadcom prise en mai, qui consistait à proposer les applications gratuitement pour un usage personnel et non commercial.
Le changement de direction de Broadcom offre potentiellement à une vaste base d’utilisateurs un accès accru à une solution fiable pour exécuter des machines virtuelles (VM) sur des ordinateurs de bureau ou des ordinateurs portables. Cela pourrait être particulièrement transformateur pour les petites et moyennes entreprises ou les start-ups qui pourraient exploiter ces capacités sans avoir à allouer des ressources à ces applications.
Cependant, il est essentiel de souligner que l’offre est un freeware et non un open source. Cela signifie que si les utilisateurs peuvent bénéficier d’une utilisation sans coût, ils n’ont pas la flexibilité ou l’autorisation de modifier le code source pour personnaliser. Ce fait pourrait limiter l’attrait pour certains segments d’utilisateurs, en particulier les développeurs qui préfèrent les logiciels open source pour la flexibilité qu’ils offrent.
Bien que ce mouvement puisse sembler représenter une menace concurrentielle pour l’hyperviseur de bureau VirtualBox d’Oracle, l’impact pourrait ne pas être significatif. Le VirtualBox d’Oracle dispose d’une base d’utilisateurs mature et dédiée qui apprécie sa série de fonctionnalités sophistiquée et peut ne pas changer simplement parce qu’une autre option est maintenant gratuite.
Fait intéressant, l’obtention des hyperviseurs de Broadcom gratuits après qu’ils aient été rendus gratuits pour un usage personnel a impliqué un processus quelque peu compliqué. Il n’était disponible que sur le portail d’assistance Broadcom, une plate-forme que les critiques trouvent complexe à naviguer. Il reste pourtant à voir si Broadcom prend des mesures pour améliorer l’expérience utilisateur en réponse à ces critiques. Sur une note plus positive, le fait que l’entreprise ait décidé d’ouvrir son logiciel de virtualisation à une utilisation plus large mérite d’être reconnu, même à la lumière des éventuels problèmes d’utilisabilité.
En résumé, le passage de Broadcom à des hyperviseurs de bureau gratuits peut ne pas révolutionner le paysage technologique, mais est une évolution bienvenue pour les utilisateurs cherchant à tirer parti de ces applications sans charge financière.’