Le Centre national des affaires de la consommation du Japon a présenté une solution significative mercredi pour faire face à un problème émergent lié à l' »héritage numérique » laissé par les individus décédés. Cela fait suite à des incidents récents où les membres de la famille ont été confrontés à l’indisponibilité des noms d’utilisateur et des mots de passe nécessaires pour arrêter les abonnements en cours initiés par le défunt.
Le concept de « Plan de fin de vie numérique » a été proposé par le centre comme une méthode pour traiter les problèmes de paiements persistants et de maintenance des données numériques appartenant aux individus décédés. Selon l’agence, les conséquences d’un héritage numérique mal géré pourraient entraîner des complications et des défis durables pour les proches ou ceux chargés de gérer une succession.
Avec une solution en quatre étapes recommandée, le Centre national des affaires de la consommation vise à s’assurer que le processus de gestion de l’héritage numérique d’un proche est aussi simple et rationalisé que possible.
La question devient importante à mesure que l’utilisation des smartphones et des comptes numériques augmente dans le monde, pouvant potentiellement conduire à plus de situations où des individus pourraient laisser derrière eux des toiles complexes de comptes et d’abonnements numériques, que les parents et les exécuteurs testamentaires pourraient avoir du mal à démêler.
Des solutions innovantes sont déjà en cours de recherche et de développement. En fait, il existe des applications disponibles, comme « Dead Man’s Switch », qui permettent aux utilisateurs de mettre en place des activités automatisées s’ils ne parviennent pas à se connecter à certains comptes dans un délai préétabli.
Meta a également reconnu l’importance de la gestion de l’héritage numérique d’un utilisateur et offre à ses utilisateurs la possibilité d’attribuer un « contact héritier » qui peut prendre en charge la gestion du compte après leur décès.
En conclusion, le concept de « planification de fin de vie numérique » ouvre un dialogue essentiel sur la gestion de l’intersection de la vie, de la mort et de la présence numérique, visant à éviter des difficultés inutiles pour ceux qui restent, alors que nos vies numériques continuent d’évoluer et de s’élargir.