Alerte à l’ironie: Le procès alléguant que le mode Incognito de Chrome n’est pas anonyme sera réglé sur des termes inconnus.

Le procès intenté à Google par les internautes mécontents que Incognito Mode dans Chrome n’ait pas entièrement anonymisé leurs activités semble s’achever avant d’aller à l’audience. Un dépôt de la cour américaine [PDF] daté du 26 décembre indique que Google et les demandeurs ont accepté un projet de termes qui, s’il est approuvé par le juge, mettra fin à la question. Les termes de l’accord proposé n’ont pas été divulgués. Mais les parties semblent suffisamment confiantes qu’un accord sera conclu pour qu’une autre déclaration annule la date de comparution fixée pour l’affaire, afin que toutes les parties concernées puissent cesser de se préparer pour un procès et se concentrer sur la finalisation de l’accord. L’affaire a débuté en 2020 lorsque des internautes concernés ont argumenté que le mode Incognito de Chrome – que Google présente comme offrant la possibilité de «naviguer sur le web en privé», un concept que Google illustre par une icône représentant un espion – ne permet pas effectivement à l’annonceur et au moteur de recherche de surveiller «ce que l’utilisateur consulte, ce qu’il a consulté en dernier et les détails sur le matériel de l’utilisateur». Les demandeurs ont affirmé que les services Analytics et Ad Manager de Google, entre autres, peuvent être utilisés par Google pour suivre les sessions de navigation en mode Incognito des utilisateurs. Si vous visitez un site qui intègre le code d’analyse de Google ou une de ses annonces, le titan de l’internet peut (par exemple) vous associer via votre adresse IP à ces sites et ainsi avoir une idée de ce que vous recherchez en ligne même avec le mode Incognito activé. Le Big G peut absolument le faire, mais ce qu’il fait réellement d’une manière significative et trompeuse était au cœur des allégations dans le procès. La plainte a affirmé que les pratiques de Google «trompent intentionnellement les consommateurs» et que la société doit donc «être tenue responsable des préjudices qu’elle a causés à ses utilisateurs».

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