Microsoft a passé les dernières années à emprunter un chemin délicat avec le Surface Pro. D’une part, il a poussé la technologie des CPU ARM de Qualcomm comme l’avenir, en mettant l’accent sur son efficacité énergétique plutôt que sur les performances brutes. Il a fait de son mieux pour ignorer les problèmes de compatibilité qui ont rendu le Surface Pro X et le Surface Pro 9 5G rédhibitoires pour de nombreuses entreprises. D’autre part, la gamme de Surface Pro grand public est restée fidèle aux CPU Intel éprouvés, même si cela limitait l’autonomie de la batterie sans vraiment accélérer les vitesses. Alors que le Surface Pro X et le Surface Pro 5G ont été promus comme les appareils phares du Surface Pro, la plupart des entreprises ont joué la sécurité et sont restées fidèles aux Surface Pro 8 et Surface Pro 9, moins innovants. Le Surface Pro 11 est donc un changement majeur : un rappel aux entreprises que la technologie de Qualcomm est prête pour les affaires et qu’elle a enfin le soutien total de Microsoft. Il n’y a pas de Surface Pro 11 alimenté par Intel. Si vous voulez le dernier et le meilleur appareil de Microsoft, vous devrez abandonner x86 et essayer ARM64. Et ceci intervient à un moment où Microsoft a résolu la plupart des problèmes d’incompatibilité, alors que Qualcomm a livré un CPU qui l’emporte en performances. Surtout, le timing ne pourrait pas être mieux pour un convertible 2-en-1 léger, axé sur l’IA. On pourrait même argumenter que les améliorations CoPilot+ de Microsoft ont plus de sens sur le Surface Pro que sur tout autre appareil. Rien dans la conception physique ne crie immédiatement révolution. Le corps de la tablette est presque identique à celui du Surface Pro 9, tandis que le poids est quelques grammes plus lourd. Pourquoi corriger ce qui n’est pas cassé ? Le Surface Pro 11 frappe un équilibre presque parfait entre la taille d’écran confortable, la portabilité extrême, et une construction en alliage prêt pour la route et en verre robuste. Le support toujours ingénieux se déplie pour maintenir l’écran dans une large gamme de positions, de presque plat à presque vertical, ou vous pouvez aussi simplement l’utiliser comme une tablette si vous le souhaitez. Il cache également un petit volet qui dissimule le compartiment SSD, vous permettant de facilement remplacer le stockage fourni par un autre SSD NVMe 30mm M.2. Essayez de faire ça avec votre iPad Pro. Bien sûr, le nouveau Surface Pro arrive avec de nouveaux choix de couleurs, mon modèle de test étant livré en un magnifique bleu saphir, et une variante en bronze clair Dune également disponible, en plus des habituelles variantes Noire et Platine.
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