« Apple est poursuivi pour avoir prétendument sous-payé ses employées féminines. »

Un recours collectif déposé par deux femmes contre Apple réclame des dommages pour 12 000 employées actuelles et anciennes, les accusant de les avoir sous-payées. La plainte affirme que le géant de la technologie les aurait “systématiquement” rémunérées moins que leurs collègues masculins sur une période de quatre ans. Le recours déposé devant un tribunal de l’État de Californie dans le comté de San Francisco jeudi allègue que le comportement systématique d’Apple en matière de discrimination sexuelle découle d’une politique fixant les salaires des employés en fonction de leurs emplois précédents, selon le Wall Street Journal. Avant l’automne 2017, Apple se basait sur les salaires antérieurs fournis par les candidats pour fixer leurs salaires de départ. L’année suivante, Apple demandait les attentes salariales des candidats. La plainte affirme que ces deux pratiques ont entraîné des salaires inférieurs pour les femmes sur le lieu de travail. Elle affirme également que la politique postérieure de demander les attentes salariales des employés potentiels est “fortement corrélée aux salaires antérieurs ; des études montrent que les personnes interrogées sur leurs attentes salariales donnent généralement un chiffre légèrement plus élevé que leur salaire actuel ou précédent.” Selon la plainte, la politique de rémunération pour les candidats a créé un schéma de salaires inférieurs pour les employées : “La politique ou la pratique d’Apple consistant à recueillir des informations sur les attentes salariales et à utiliser ces informations pour fixer le salaire de départ a pour effet de perpétuer les disparités salariales passées et de rémunérer moins les femmes que les hommes réalisant un travail sensiblement similaire.” La plainte va même plus loin en suggérant qu’Apple pénalise régulièrement les employées en raison de “catégories de performances notées” qui déterminent les primes et les augmentations de salaire.

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