« Apple laissera d’autres portefeuilles numériques dans Apple Pay, et même les désignera par défaut. »

Les iPhones ont-ils la NFC ? Jusqu’à récemment, la réponse était « un peu », ou peut-être « ça dépend ». Vous pouviez utiliser le matériel de communication en champ proche (NFC) d’un iPhone pour des transactions Apple Pay, passer par une barrière de transport en commun, échanger des contacts avec un autre utilisateur d’iPhone, lire des balises NFC de base, et quelques autres choses. Mais chaque option était négociée par Apple, et la seule option de paiement par contact était via Apple Pay. Dans un communiqué de presse aujourd’hui, Apple dit que cela va bientôt changer. À partir d’iOS 18.1, les applications pourront, via l’Elément Sécurisé (SE) des appareils iOS, proposer des choses comme « des paiements en magasin, des clés de voiture, des transports en commun en circuit fermé, des badges d’entreprise, des cartes d’identité étudiantes, des clés de maison, des clés d’hôtel, des cartes de fidélité et de récompenses pour les commerçants, et des billets d’événement, avec le support des cartes d’identité gouvernementales à venir ». De plus, les utilisateurs d’iPhone pourront définir une application de paiement par défaut déclenchée par un double-clic sur le bouton latéral. L’accès aux paiements et transactions sécurisés sur plus d’un milliard d’appareils iOS ne sera pas gratuit, ni donné librement. Les développeurs devront « conclure un accord commercial avec Apple, demander l’attribution de la NFC et du SE, et payer les frais associés. » Apple dit que c’est ainsi que les développeurs et applications qui « respectent certaines exigences de l’industrie et de la réglementation, et s’engagent aux normes continues de sécurité et de confidentialité d’Apple », auront accès. La démarche d’Apple d’ouvrir largement son système sans contact – aux développeurs aux États-Unis, au Royaume-Uni, au Canada, au Japon et dans d’autres pays – fait suite à son règlement cet été avec la Commission européenne dans le cadre d’une action en matière de concurrence. Dans le cadre de ce règlement, Apple est allée au-delà de ses obligations en vertu de la Digital Markets Act (DMA) pour permettre la surveillance de sa conformité sur une période de 10 ans.

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