Boehringer Ingelheim échange ses blouses de laboratoire pour des algorithmes d’IA dans sa recherche de nouveaux médicaments.

Boehringer Ingelheim est la dernière entreprise pharmaceutique à se tourner vers l’IA dans sa quête de nouveaux traitements et thérapies. L’entreprise allemande a annoncé plus tôt cette semaine qu’elle travaillait avec IBM pour utiliser la technologie de modèle de base de Big Blue « afin de découvrir de nouveaux anticorps candidats pour le développement de thérapies efficaces ». Le plan est d’utiliser un modèle IA pré-entraîné développé par IBM et de lui fournir des données propriétaires supplémentaires de Boehringer pour accélérer la découverte de potentiels anticorps et améliorer la qualité des candidats prédits. Le modèle de fondation biomédicale d’IBM s’appuie sur une large gamme de jeux de données publics, qui incluent des données sur les interactions protéine-médicament cible. Ajoutez les données propriétaires de Boehringer, et l’espoir est que de nouvelles protéines et de nouvelles molécules conçues avec les propriétés souhaitées seront générées. Boehringer n’est pas seul. La découverte et le développement d’anticorps thérapeutiques – utilisés dans le traitement de maladies telles que le cancer, par exemple – est un processus long et fastidieux. Novartis, par exemple, a mis en place un partenariat avec Microsoft pour appliquer la technologie IA à la recherche de nouveaux médicaments. Pfizer utilise également la supercalculatrice et l’IA pour mettre de nouveaux traitements à la disposition des patients plus rapidement.