Le directeur canadien des batteries, Klaus Pflugbeil, âgé de 58 ans et résident de Ningbo, en Chine, a été arrêté à Long Island hier pour avoir tenté de vendre à des agents infiltrés « des secrets du commerce de l’assemblage de batteries » si cruciaux pour les opérations de Tesla qu’ils ont dépensé des millions pour les obtenir. Selon un dépôt judiciaire dévoilé hier, Pflugbeil est maintenant inculpé de complot en compagnie de son partenaire commercial et co-accusé, le ressortissant chinois Yilong Shao, âgé de 47 ans. Selon le ministère de la Justice des États-Unis, Shao est toujours en fuite. Pflugbeil s’était présenté pour vendre les secrets à des hommes d’affaires basés à Long Island mardi, mais ils étaient en réalité des agents infiltrés, allèguent les autorités fédérales. Tesla n’est pas directement nommé dans la plainte – les documents identifient l’entreprise en tant que Société Victime-1, un « fabricant leader basé aux États-Unis de véhicules électriques à batterie et de systèmes d’énergie de batterie » – mais les détails révélateurs dans la plainte font référence à son acquisition en 2019 d’une entreprise canadienne ayant une expertise en « assemblage en mouvement continu ». Tesla a racheté Hibar Systems, dont les pompes sont utilisées par des fabricants de batteries du monde entier pour le remplissage d’électrolyte, en 2019. Hibar détient plusieurs brevets dans cet espace, appartenant désormais à Tesla Inc. Tant Pflugbeil que Shao travaillaient auparavant chez Hibar, selon la plainte qui affirme que le duo gérait une entreprise basée en Chine qui vendait des technologies utilisées pour la fabrication de batteries, notamment celles utilisées dans les véhicules électriques. La plainte allègue qu’ils ont bâti leur entreprise en utilisant les informations sensibles et propriétaires de Tesla, et ont commercialisé leur activité comme un remplacement des produits de Tesla. Selon les autorités fédérales, Pflugbeil a été employé chez Hibar de 1997 à 2009 et était cadre de leur succursale chinoise de 2007 à 2009. En revanche, Shao était technicien commercial et de service chez Hibar de 2010 à 2020, selon les documents, Pflugbeil ayant prétendument eu accès à un serveur contenant le secret commercial, identifié dans la plainte comme « assemblage en mouvement continu ».
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