Les gestionnaires de la NASA sont au Texas du Sud ce week-end alors que SpaceX prépare le lancement de sa deuxième fusée Starship de taille normale. Si la fusée fonctionne parfaitement, elle débloquera des tests supplémentaires à partir de l’année prochaine pour prouver que SpaceX peut transférer des centaines de tonnes de méthane super-refroidi et d’oxygène liquide entre deux vaisseaux spatiaux en orbite. C’est une partie fondamentale de l’architecture que SpaceX a conçue pour voler des missions Starship au-delà de l’orbite terrestre basse. Avec deux contrats à prix fixe de la NASA d’une valeur supérieure à 4 milliards de dollars, SpaceX est tenu de développer et de faire voler deux atterrisseurs lunaires approuvés par l’homme basés sur la conception Starship (et probablement de nombreuses autres missions, à condition que ces deux premières fonctionnent comme prévu). Selon la personne à qui vous le demandez, SpaceX devra lancer une douzaine ou plus de tankers de ravitaillement pour remplir les réservoirs de méthane et d’oxygène liquide de l’atterrisseur lunaire Starship, qui se sera vidé de ses réservoirs juste pour entrer dans l’orbite terrestre basse après le lancement au sommet d’un propulseur Super Heavy. L’atterrisseur lunaire Starship utilisera ce carburant pour se propulser hors de l’orbite terrestre basse en direction de la Lune, descendre sur la surface lunaire avec des astronautes et s’élever dans l’espace pour ramener l’équipage à son véhicule de retour sur Terre, une navette Orion. Mais tout d’abord, SpaceX doit mettre Starship dans l’espace. C’est l’objectif pour samedi avec le deuxième vol d’essai du propulseur Super Heavy de taille normale et de la partie supérieure Starship. Si tout se passe comme prévu, Starship atteindra près de 17 000 mph, juste en dessous de la vitesse requise pour atteindre une orbite stable autour de la Terre. Cela laissera le véhicule sur une trajectoire pour rentrer naturellement dans l’atmosphère et se poser en douceur près d’Hawaï, après un voyage autour du monde pour la plupart. La partie supérieure Starship, en fin de compte, évoluera en plusieurs designs, créant une flotte d’atterrisseurs, de transporteurs spatiaux réutilisables, de tankers de ravitaillement et de dépôts de carburant. C’est une grosse pari sur l’avenir de l’exploration spatiale.
« Les livres de Penguin Random House disent maintenant explicitement ‘non’ à la formation IA »
‘Écrit par Emma Roth, dont le portfolio couvre aussi bien les percées technologiques grand public, les dynamiques de l’industrie du