Cette semaine marque le 25e anniversaire du retour de l’astronaute américain John Glenn dans l’espace à bord de la navette spatiale Discovery et de sa réalisation du record du monde de l’astronaute le plus âgé à orbiter autour de la Terre. Glenn avait été embarqué dans la mission STS-95, près de 37 ans après avoir été le premier Américain à orbiter autour de la Terre lors de sa mission Friendship 7 en 1962. Suite à sa première mission, Glenn avait essentiellement été mis sur la touche par la NASA, la citant comme raison de la peur de perdre un héros national dans un accident de vol spatial. Le sénateur Glenn a fait campagne auprès de la NASA pour obtenir une autre mission spatiale, citant des recherches montrant que les changements physiologiques induits par le vol spatial n’étaient pas dissimilaires de ceux provoqués par le vieillissement. Glenn a estimé que prendre un tour dans la navette spatiale mettrait cette théorie à l’épreuve, et l’administrateur de la NASA Dan Goldin a accepté, à condition que Glenn, âgé de 77 ans au moment de son vol, passe les mêmes tests physiques que les autres astronautes, ce qu’il a fait. La NASA n’était pas étrangère au fait de faire voler des politiciens américains à bord de ses spacecrafts. Le sénateur de l’Utah Jake Garn a effectué un vol dans la navette Discovery lors de la mission STS-51D en 1985. L’actuel administrateur de la NASA, Bill Nelson, a été embarqué à bord de Columbia en tant que membre de l’équipage de la mission STS-61C en 1986. La mission de Nelson était la dernière avant l’accident de Challenger. Après Challenger, la NASA a été un peu plus prudente quant au fait de faire voler des politiciens, rendant ainsi la campagne de lobbying de Glenn d’autant plus impressionnante.
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