Avec la conférence annuelle SIGCOMM qui a lieu ce mois-ci, nous avons constaté que la gestion de la congestion occupe toujours une heure dans le programme, 35 ans après la publication du premier article sur la gestion de la congestion TCP. Il semble donc être temps d’apprécier à quel point le succès d’Internet a dépendu de son approche pour gérer la congestion. Après ma récente conférence et mon article sur les 60 ans du réseautage, qui ont mis l’accent presque exclusivement sur Internet et ARPANET, j’ai reçu plusieurs commentaires sur diverses technologies de réseautage qui se disputaient l’ascendant à cette époque. Ceux-ci incluaient la pile OSI (est-ce que quelqu’un se souvient de CLNP et de TP4?), Les protocoles du Livre coloré (y compris le Cambridge Ring) et bien sûr ATM (Asynchronous Transfer Mode), qui était en fait le premier protocole de réseautage sur lequel j’ai travaillé en profondeur. Il est difficile de l’imaginer maintenant, mais dans les années 1980, j’étais l’un des nombreuses personnes qui pensaient que ATM pourrait être la technologie de commutation de paquets pour prendre le dessus sur le monde. Je classe la gestion de la congestion parmi les facteurs clés qui ont permis à Internet de progresser de l’échelle modérée à l’échelle mondiale Les partisans d’ATM ont coutume de désigner les technologies existantes, telles que Ethernet et TCP / IP, comme des «protocoles hérités» qui, le cas échéant, pourraient être transportés sur le réseau ATM mondial une fois établi. L’un de mes bons souvenirs de ces jours-là est celui de Steve Deering (un pionnier du réseautage IP) qui déclarait hardiment (et à juste titre) que ATM ne serait jamais assez réussi pour devenir un protocole hérité.
« Les livres de Penguin Random House disent maintenant explicitement ‘non’ à la formation IA »
‘Écrit par Emma Roth, dont le portfolio couvre aussi bien les percées technologiques grand public, les dynamiques de l’industrie du