Craig Wright n’est pas le créateur de Bitcoin Satoshi Nakamoto, déclare le juge.

Un juge de la Haute Cour du Royaume-Uni a déclaré que le scientifique informatique australien Craig Wright n’est pas Satoshi Nakamoto, le créateur du Bitcoin, marquant la fin d’un débat qui a duré des années. « Les preuves sont accablantes », a déclaré le juge James Mellor, prononçant un jugement surprenant à la clôture du procès. « Premièrement, le Dr. Wright n’est pas l’auteur du livre blanc sur le Bitcoin. Deuxièmement, le Dr. Wright n’est pas la personne qui a adopté ou agi sous le pseudonyme Satoshi Nakamoto dans la période 2008-2011. Troisièmement, le Dr. Wright n’est pas la personne qui a créé le système Bitcoin. Et, quatrièmement, il n’est pas l’auteur des versions initiales du logiciel Bitcoin », a-t-il déclaré. Le jugement met fin à un procès de six semaines lors duquel le Crypto Open Patent Alliance, un consortium à but non lucratif d’entreprises de crypto, a demandé à la cour de déclarer que Wright n’est pas Satoshi, sur la base du fait qu’il aurait prétendument fabriqué ses preuves et tordu son récit à maintes reprises à mesure que de nouvelles incohérences apparaissaient. « Après toutes les preuves de ce procès remarquable, il est clair hors de tout doute que Craig Wright n’est pas Satoshi Nakamoto », a affirmé Jonathan Hough, conseiller juridique de COPA, en commençant ses plaidoiries de clôture mardi. « Wright a menti, et menti, et menti. » Au cours des cinq dernières années, Wright a utilisé sa revendication d’être le créateur du Bitcoin pour intenter de multiples poursuites contre des développeurs et d’autres parties qu’il a accusés de violer ses droits de propriété intellectuelle. COPA cherche une injonction qui empêcherait Wright de continuer à brandir cette revendication. « Nous cherchons à enjoindre le Dr. Wright de ne jamais revendiquer d’être de nouveau Satoshi Nakamoto et ainsi éviter de nouvelles campagnes de litiges », a déclaré un porte-parole de COPA, qui a souhaité rester anonyme par crainte de représailles légales de la part de Wright. Les parties devront attendre un mois ou plus pour qu’un jugement formel soit publié, détaillant les conclusions spécifiques et les formes de réparation auxquelles Wright devra se soumettre. Le jugement sera « prêt quand il sera prêt et pas avant », a déclaré Mellor.

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